Das Wilde Lieben + andere arbeiten
La figure humaine est au centre du travail de l’artiste, magnifiée par l’intensité des regards et l’expressivité des corps simplifiés. Ces corps jaillissent dans des espaces abstraits et intrigants.
Dans d’autres séries se côtoient des chars et des victimes de la guerre des Balkans. La femme et la guerre, ses thèmes de prédilection, sondent l’âme humaine.
Cette artiste travaille autour de la peinture, la photographie, le dessin et la vidéo qui traduisent la vulnérabilité du corps et la nature dans leurs devenirs réciproques.
Miriam Cahn place le corps du spectateur dans une position statique et frontale. Ses œuvres constituent un repli où l’on déambule uniquement par le regard et non plus par le corps. Ses figures esquissées n’obéissent pas aux lois de la ressemblance mais à celles de la suggestion.
Miriam Cahn avait représenté la Suisse à la Biennale de Venise en 1984 avec cet ensemble au titre évocateur : Das Wilde Lieben. Frauen, Frauenräume, Etat de guerre. Dès la fin des années 80, la couleur faisait irruption dans son monde noir et blanc.
En 2009, sa première exposition personnelle à la galerie Jocelyn Wolff à Paris présente différents aspects de son univers.
Les œuvres de l’artiste suisse Miriam Cahn sont représentées dans de nombreuses collections.
Commissaire de l'exposition / Curator : Ulrike Kremeier