Les Italiens, un début, un milieu et une fin
Cécile Paris s'attache aux potentiels fictionnels de l'image et du son. Elle puise dans les formes dites populaires pour construire un véritable travail de reprise au sens musical du terme. Rejouant et rechargeant un héritage culturel occidental, elle mène en creux une mise en question de la construction de l'identité.
Pour le projet Les Italiens, un début, un milieu et une fin, elle s’associe à la chanteuse française Barbara Carlotti dont le rapport à la musique dépasse de loin les logiques formatées pour croiser les champs du cinéma, de la danse ou de la poésie sonore. Ensemble, elles se livrent à une exploration artistique de la durée, du format et de la destination de la chanson dont on ne retient souvent qu’un air, un refrain, un morceau approximatif avec lequel on fabrique une histoire personnelle, un souvenir.
Comme un feuilleton télé, les trois tableaux-titres qui composent Les Italiens, un début, un milieu et une fin sont une invitation à un voyage fictionnel à travers les clichés qui construisent notre regard sur l’Italie et la Dolce Vita : la blonde en robe légère, les soupirants moustachus et gominés, les paysages urbains pasoliniens, les roches de la péninsule de Sorynthe, etc.
En partenariat avec Longueurs d’ondes - 11e festival de la radio et de l’écoute : Cécile Paris invite Barbara Carlotti.
Commissaire de l'exposition / Curator : Etienne Bernard