Whatever remains from the ghosts
Durant près de 3 mois, Caroline Thiery (1997, France) a pris part au programme « Les chantiers-résidence » porté par Document d’Artistes Bretagne et Passerelle dans les murs du centre d’art. Il en résulte l’exposition « Whatever remains from the ghosts » [Tout ce qui reste des fantômes] qui inclut les œuvres réalisées sur place pendant le temps de la résidence.
Les fantômes de Caroline Thiery nous sont connus et communs. Ils fabriquent le passé : sentiments vagues, souvenirs de conversations, chansons matraquées qui résonnent encore et encore dans les têtes, sourires fugaces dans les transports en commun et bien d’autres restes du quotidien. Partageant généreusement ses expériences, Caroline Thiery dresse une carte de nos rapports sociaux tant amoureux qu’amicaux, familiaux ou encore culturels. Elle traite en particulier notre recherche d’affection et d’amour, mis en tension par le désir ambivalent d’indépendance. Elle scrute les nouvelles méthodes de rencontres comme les applications de dating qui ont bouleversé la manière de « consommer » les relations. L’usage du numérique et d’internet, qui aboli toutes notions d’attente et de distance, a transformé les comportements de drague pour le meilleur et pour le pire : envoi de dick pics – des photographies de pénis – à des inconnu.e.s, usage de « disquettes » – des petites phrases censées être romantiques qui s’avèrent souvent lourdes voire grossières et autres nouveautés. Grâce au numérique, la recherche de relations amoureuses et de partenaires sexuel.le.s n’a jamais été aussi facilité pour la ou le candidat.e à la passion, caché.e derrière son écran de téléphone, planqué.e... [lire plus]
Le compte @Whatever_remains est créé pour l’occasion sur Instagram comme une extension de l’exposition.
En partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne
Dans le cadre du programme Les Chantiers | Résidence avec le soutien de Suravenir, filiale du Crédit Mutuel ARKEA