La librairie

Condenser l’Infini raconte l’œuvre de Michele Ciacciofera à travers une perspective géographique. C’est un projet qui évoque les voyages de l’artiste : parti de Sardaigne, il traverse les Alpes et atteint la Bretagne et enfin l’Écosse, à la recherche des formes archétypales qui sont à la base des cultes et des identités de peuples archaïques : des peuples qui aspiraient, à travers la pratique de la sculpture, à nouer un dialogue entre la terre et le ciel, entre l’humain fini et l’absolu infini.

Ce livre documente une série d’expositions réalisées entre 2023 et 2024 dans plusieurs institutions culturelles qui ont prêté attention à l’œuvre de Michele Ciacciofera et qui l’ont étudiée, à partir du musée MA*GA de Gallarate, en dialogue avec SEA – Aéroport de Malpensa, la galerie BUILDING de Milan et Passerelle Centre d’art contemporain de Brest. Dans le droit-fil de la poétique et du langage de l’artiste, ce livre se développe en privilégiant les paysages, les mouvements et les géographies qui lui sont chères.

Ce livre est structuré comme un dialogue à plusieurs voix, comme une conversation poétique idéale où les lieux géographiques deviennent comme des loupes permettant de lire de près l’œuvre de Michele Ciacciofera en relation avec l’archéologie, la poésie, l’histoire de la philosophie et l’anthropologie. Les textes critiques approfondissant des aspects théoriques et esthétiques sont suivis par cinq sous-parties dans lesquelles de brèves réflexions, des fragments poétiques et des matériaux photographiques d’archives alternent avec la documentation d’œuvres et d’installations.

À travers ces chapitres, Condenser l’Infini cite ainsi directement des lieux géographiques qui synthétisent différentes approches : les eaux de la Méditerranée, les archipels insulaires, les chaînes montueuses des Alpes et les marais écossais, pour se condenser enfin dans ce désir – littéralement une distance à l’égard des étoiles – d’infini auquel l’homme, en tout temps et en tout lieu, aspire à travers l’expérience de l’art.

La première monographie d'envergure de l'artiste française.

Cette publication rassemble des croquis, des vues d'installations et une abondante documentation, ainsi qu'une analyse approfondie de la pratique de Caroline Mesquita, mettant en lumière son processus unique de création artistique, de la conception d'une idée à l'œuvre finale, de la déconstruction des identités de ses personnages à la création incessante de mondes différents. La vaste iconographie est complétée par des essais critiques de Fernanda Brenner et Loïc Le Gall et d'un entretien avec Guilherme Blanc, offrant un aperçu complet de la production et du cadre de référence de Mesquita.

Monographie entièrement dédiée à la production de dessins de l’artiste Alan Fertil, décédé précocement en 2015. Une exposition intitulée  The Smoken Ridge, consacrée à son travail, s'est tenue en févr. 2022 à Passerelle.

Cette publication a reçu le soutien de la Fondation Antoine de Galbert ; de Passerelle Centre d’art contemporain, Brest ; de 40mcube Centre d’art contemporain, Rennes ; et de la famille et des amis d’Alan Fertil.

Frédéric Teschner est un graphiste français dont les créations ont marqué le monde de la création graphique. Le livre donne à voir une sélection précise des différents projets conçus par Frédéric Teschner au cours de sa carrière. Son travail est présenté par un dispositif original et inédit grâce à une série de photographies de Morgane Le Gall mettant en scène 48 affiches et de nombreux objets (livres, affiches, identités visuelles, etc.). Pour appréhender son œuvre et sa démarche, treize textes ont été commandés à des personnalités du monde culturel ayant collaboré ou accompagné Teschner au cours de sa carrière. Un échantillon d’affiche imprimé en sérigraphie à l’échelle 1 sur du papier affiche au dos bleu est inséré en fin de cahier, rendant chaque exemplaire du livre unique.

Cet ouvrage est publié en co-édition avec Passerelle, centre d’art contemporain. Il a bénéficié du soutien à l’édition du CNAP, Centre national des arts plastiques et de l’École supérieur d’art et de design d’Amiens ainsi que de la participation de Jean-Yves Grandidier et Lézard Graphique.