MATT ELLIOTT (GB)

Actif depuis 1996 et son premier album entre Drum and bass et Trip Hop, sorti sous le nom de Third Eye foundation, Matt Elliott opère un virage à 180 degrés en 2003, en remplaçant les machines par le simple attelage de la guitare et de la voix et en quittant l’Angleterre pour la France. De cet instrumentarium pourtant ancien, l’anglais va faire des étincelles nouvelles, s’inscrivant dans la tradition de la complainte, du chant de lamentation qui court de continent en continent, de pays en pays. Des chants rébétiques grecs en passant par le Fado portugais, le Blues du Delta, les fanfares des balkans, la mélancolie Yiddish ou encore la Saudade capverdienne, on entend tout cela dans la musique de Matt Elliott, le chant d’un déraciné, d’un apatride, d’un être hors le monde. L’émotion est brute, l’artiste essentiel.

JUNG & I (FR)

Depuis les montagnes noires, Soaz de Jung and I tisse, entre electronica, dreampop et pop ambiante, des morceaux doux et aqueux. On se balade dans un univers attachant, très apaisant (invoquant Sigur Ros, Múm ou encore Radiohead), une atmosphère feutrée, sur le seuil de la veille et du sommeil, du songe et de la réalité. On en ressort apaisé et groggy. Son premier EP sort sur le label brestois Music From The Masses.