Un vent de révolution
La forme-valeur, 2006-2012
Dans La Forme-valeur, il est question de trouver, dans Le Capital de Karl Marx, au chapitre trois sur la valeur d’échange, à la section forme-valeur, une femme qui parle. Cependant, tout ce qui est trouvé n’est qu'un objet, la voix charmante d'une marchandise qui s'élève parmi le chœur des marchandises allant au marché. Si une marchandise pouvait parler, nous dit Marx, elle dirait ceci : ma valeur d'usage peut intéresser les hommes, mais elle ne m'appartient pas comme un objet. Elle continue : ce qui m'appartient en tant qu'objet est ma valeur. Sa valeur, cependant, n'est pas une possession logique, mais ce qui est attribué à ce terme a, en outre, une fonction symbolique. Quelque chose se trouve au-delà de l'objet, et c'est ce qui donne à l'objet sa valeur.
Ma Nana, 2012
Le roman éponyme d'Émile Zola, est assimilé ou repris selon les lumières et les effets de lumières, y compris la métaphore. Initialement conçu pour le projet du premier numéro tangible de Crux Desperationis, une revue internationale éditée et publiée par Riccardo Boglione, le travail est devenu plus matériel et aboutit à la mort de son héroïne, bien sûr, tandis que les Prussiens sont aux portes, annonçant les événements de la Commune à venir. Les lampes à gaz étaient, à l’époque, utilisées pour éclairer les passages de Paris, où se trouvaient les premiers magasins de mode, d’articles de luxe et les précurseurs des grands magasins.
Dans les trois séries de textes, Nana se regarde dans un miroir, sous l’œil du comte Muffat. C'est une situation... [lire plus]
Commissaire de l'exposition / Curator : Ulrike Kremeier